Vos questions


        Est-ce que cela dégagera des mauvaises odeurs ?

Non, le principe d'un méthaniseur, c'est de capter tous les gaz issus de la fermentation. Toutes les matières premières qui alimenteront le méthaniseur seront stockées dans les meilleures conditions possibles pour supprimer tous risques de fermentation avant l'incorporation dans le méthaniseur. Le lisier sera apporté sur le site avec des citernes et le transfert dans la cuve de réception se fera par tuyau. Nous n'utiliserons pas de fumier, il n'y aura donc aucune mauvaise odeur.


         Y aura-t-il du bruit ?

Le méthaniseur n'émet pratiquement pas de bruit, seuls les engins de manutention et les véhicules pourront émettre quelques bruits mais en journée, et pratiquement pas perceptibles à plus de 100 m.


        Est-ce qu'il y a un risque de pollution des cours d'eau ou des nappes phréatiques ?

Sur le site, les cuves seront en grande partie enterrées et en cas de rupture un bassin de rétention largement dimensionné empêchera toute pollution accidentelle. Le digestat obtenu (uniquement avec des matières premières d'origine agricole, pas de boues de stations d'épuration) sera épandu sur des parcelles de terre faisant l'objet d'un plan d'épandage qui contient environ 3 000 ha alors que le volume de digestat produit annuellement permettra de fertiliser au maximum 900 ha de blé.

       

         Est-ce que cela peut exploser ?

Le gaz contenu dans le digesteur est à une pression très faible et il est plus léger que l'air, il y a moins de risque d'explosion sur un site de méthanisation que dans une habitation. Si nous ne pouvions pas injecter le gaz produit dans le réseau, il serait aussitôt brûlé avec une torchère.

    

        Les cultures faites pour alimenter le méthaniseur ne sont-elles pas au détriment des cultures nourricières ?

Non au contraire, aujourd'hui sur les 3 500 ha cultivés par les adhérents de la SAS environ 15% servent à faire du bio-carburant (colza diester) et une petite partie est en jachère principalement auprès des habitations, demain ces jachères deviendront des prairies et une partie de ce qui est en colza recevra une CIVE suivie d'une culture alimentaire pour les animaux (maïs, sorgho, luzerne ...)


            Le trafic routier ne va-t-il pas être beaucoup plus important ?


Pendant la période d’ensilage du 10 mai au 10 juin, il y aura entre deux et trois camions par heure qui circuleront de la parcelle où il y aura le chantier d’ensilage au site du méthaniseur, soit pratiquement le même trafic que pendant la moisson. Les 24 000 tonnes de digestat produites seront emmenées dans les points de stockage délocalisés au plus proche des parcelles qui recevront cet amendement, soit en moyenne trois camions par jour réparti sur les quinze exploitations donc un camion par semaine par exploitation 

 

           

         Y aura-t-il un intérêt financier pour les riverains (prix du gaz) ?


Non, mais pour la commune de Fossé qui sera actionnaire de la SAS, il y aura un retour financier avec les bénéfices de cette société, ainsi que pour les adhérents d’Energie-Partagée.

 

            

        Que se passera-t’il lorsque le méthaniseur arrêtera son activité ?


Nous avons l’obligation de remettre le terrain dans son état actuel